Ces vues peuvent être imprimées pour tout usage privé.
Construction
Ces images sont élaborées à partir de photos et de mesures. Pour identifier les sommets, on a établi trois documents :
- la table des angles relevés en visant des sommets bien visibles repérés sur les photos. Ces angles ont été mesurés en 2002-2003 à l'aide d'un théodolite dont la sensibilité était de 0,05°, donc 1 mrad. On estime que la précision obtenue était meilleure que 3 mrad, soit 50 mètres à 15 km (sauf pour le Trièves, le Vercors et le Mt-Blanc). Les sites ont été déterminés par rapport au plan horizontal local et les azimuths par rapport à des objets lointains bien visibles et figurant sur les cartes, comme la parabole HF de Roche Noire (au-dessus de Prapoutel), la croix de Chamrousse, le pylône Radio-Grenoble de Plassoney au-dessus d'Echirolles ... Les mesures ont été faites en des points remarquables bien dégagés, appelés ci-après observatoires, tels que le bord du cimetière ancien de Biviers (transformateur de l'église), le haut du chemin des Barraux, la colline de Chaboudière, le sommet de St-Hugues, le clos des Capucins ....
- une table des sommets candidats, établie à l'aide des cartes IGN, dans laquelle, en face du nom des sommets, on porte la valeur du site et de l'azimuth calculés pour chaque sommet et pour chaque observatoire. Ces angles sont obtenus à partir des 3 coordonnées du sommet et des 3 coordonnées de l'observatoire ; on tient compte, dans ce calcul, de la rotondité de la Terre.
- une hypsométrie de la carte utilisée, consistant à tracer les lignes de crête ; ceci pour compter le nombre de crêtes entre l'observatoire et le sommet étudié et lever le doute entre deux sommets situés sur le même azimuth, mais pouvant se cacher l'un l'autre.
Ces travaux ont servi à la préparation de la table d'orientation placée devant la mairie de Biviers, du livret distribué pour les
Journées du patrimoine 2003 aux Barraux ainsi que du livret de l'association AFR de 2007.
La qualité des photos ci-dessus devrait s'améliorer quand on pourra en obtenir de meilleures dans des conditions atmosphériques favorables.
Les photos n'ont pas toutes été prises au même endroit : les sommets les plus lointains (comme les Rochères ou la Tête de la Grisonnière à 36 km) ne sont visibles que si l'altitude de l'observatoire est suffisante.